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NYSA
3 novembre 2013

Lipari - Messine - MarzamemiP1030121

Lipari-Messine


Vendredi 1 novembre 2013


Appareillage de Lipari vers le détroit de Messine. Nous aperçevons l'ensembles des îles éoliennes: Vulcano, Lipari, Panarea et Stromboli.
Sur fond d'îles éoliennes:

DSCF9244

Vent nul. En approchant du détroit, le vent se lève. 1 ris d'abord, puis 2 avec réduction du génois. Nous fonçons à 6.34 noeuds.
Entrée du détroit de Messine avec son pylone, les kite-surfs en arrière plan:

P1030121


Le vent baisse et reprend. Nous envisageons un repli vers un port. Le canal 16 ne cesse de répéter "secuité, sécurité, sécurité" et le reste en italien non compréhensible. A la 3° fois, un mot se détache "bourasca", sans connaître l'italien, nous faisons un rapprochement avec le mot bourrasque bien de chez nous. C'était bien vu! Compris tard, mais nous étions déjà engagés dans le détroit. Pas de problème, nous affronterons la même l'adversité qu'a subi Ulysse dans les même partages. Charybdes et Scylla ont été franchis sans encombres, pas de tourbillons, l'équipage est au complet, le navire est sauf. Patience, les Pénélopes de Nuelles de Fourneaux, dans l'histoire, Ulysse revient. La brume descend, de plus en plus, et d'un coup une pluie terrible, nous sommes trempés en 30 s. Puis une demi-heure plus tard, grand calme.
Après la bourrasque: la terreur se lit encore sur les visages.

P1030122

Nous avions envisagé de descendre vers Catane, nous nous arrêtons seulement à Messine.
Trajet sur le GPS:

P1030126

La route sera plus longue demain.


En soirée, virée à travers Messine à la recherche de victuailles. Le premier novembre est férié... D'abord pas de magasin d'alimentation, nous étions dans le quartier de banques, assurances et autres affaires, et ceux que l'on a vu étaient fermés. Si nous avions voulu acheter des fringues de luxe, de bijous, ou autres produits de luxe, les boutiques étaient ouvertes, mais nous étions à la recherche de produits de prémière nécessité.La ville de Messine est grandiose, des artères comparables à celles de Paris, des bâtiments immenses. Peut -être est-ce notre habitude de cotoyer des îles minuscules compme Capri et Vulcano où les grosses voitures sont des fiat 500. En revanche, les flaques d'eau dans les rues sont à l'échelle et les voitures ne semblent pas en tenir compte.

 
Samedi 2 novembre 2013


Ce matin, nous partons pour nos courses, dans des quartiers plus appropriés. Des siciliens font la queue devant la poste, sans doute pour retirer leur pension de retraite.


Razzia au super marché! Luc avait les yeux qui tournaient dans tous les sens, à la recherche des produits locaux!
Coffres pleins, nous décidons de partir. Ce n'était pas gagné d'avance de sortir du port à cause du vent qui repoussait NYSA. Il fallait, dans ces conditions, effectuer une marche arrière en bateau, en virant immédiatement à droite, avec 17 cv seulement pour bouger 3T. Nous avons tenté ... et perdu!  Pas possible de sortir du port sans casse. Longues réflexions "et en mettant une amarre suffisament longue sur l'autre catway pour nous retenir...".

Homme de mer, le capitaine du port a vu notre peine, entendu notre plainte et déploya toutes les forces dont il disposait: un zodiac armé d'un moteur guère plus vaillant que le notre. La conjonction des "bourrins", la ténacité et la vaillance de l'équipage firent que nous réussimes notre sortie en évitant les ferries et les autres pièges que Poséidon avait posés.
Journée au départ bien ventée comme nous aimons puis calme plat, donc moteur.
Dans le courant de la nuit, nouveau message de sécurité, cette fois compris à la première édition: "Bourasca" . Il est 21H40. Nous prenons toutes les précautions. Nous fermons les panneaux, fermons les vannes, bloquons les tiroirsà l'intérieur du NYSA, et attendons. Nous attendons, inquiets... Rien ne viendra. Roland a vu la perturbation passer loin devant notre route pendant son quart.


Dimanche 3 novembre 2013


Nous continuons notre route vers Marzamemi, 30 milles après SYRACUSE au sud-est de la Sicile. Dernier port avant Malte. Au petit matin, un moineau vient se poser sur la barre de flêche. Le temps de se reposer sans doute. Dans ce cas, il est de bon ton de venir avec un rameau d'olivier, mais notre piaf ne connaissait pas la coutume, suite à une mauvaise éducation.
Arrivés au port, nous sommes acceuillis par une équipe qui nous aide à la manoeuvre. Le capitaine du port, sympa, s'il ne parle pas français, il parle très bien anglais. Il nous donne la météo et des conseils avisés,s'agissant d'un port d'ou partent beaucoup de bateaux pour Malte. La météo va vite devenir défavorable pendant plusieurs jours.Nous suivrons son conseil en partant vers 16H au plus tôt. Nous n'échapperons cependant pas aux droits de port. La franchise de port n'est pas connue ici.

 

Nous prenons malgré tout le temps de faire encore quelques courses, non pas que nous soyons en manque puisque les coffres étaient pleins hier matin, mais "il y a encore des vides" nous fait remarquer Luc.

 

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Commentaires
C
A quand le cap horn ?<br /> <br /> En tous les cas ça donnerait presque envie de partir en croisière !<br /> <br /> Cédric
Répondre
C
A quand le cap horn ?<br /> <br /> En tous les cas ça donnerait presque envie de partir en croisière !<br /> <br /> Cédric
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V
Whaou quel périple , écoutez bien les messages quand même biz
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